Solutions en bonnes voix #1

En ce début d'année, SIAM innove et vous propose le premier épisode de sa série de podcast Solutions en bonnes voix. L'objectif de ce podcast ? Vous parler d'actualités industrielles, des différentes problématiques de nos marchés ou encore vous raconter des histoires de succès de beaux projets industriels.

Ce premier épisode est dédié au sujet de la mobilité électrique en Maine et Loire.

Le thème des mobilités vertes et un sujet qui prend de l'ampleur et qui va devenir un des sujets clés de ces prochaines années. Pour en savoir plus, nous avons décidé d'interviewer Jean Luc Davy, président du SIEML pour nous expliquer le développement et la structuration de ce marché de la mobilité verte en Maine et Loire, notamment sur le sujet des bornes de recharges de voitures électriques.

" Bonjour, Jean Luc Davy, je suis maire de Daumeray et président du Syndicat d'énergies de Maine et Loire. Au niveau du Syndicat d'énergies de Maine et Loire nous avons lancé la première borne de véhicules électriques en 2015 à Durtal et nous avons installé 186 bornes ainsi que 10 bornes rapides afin de faire comprendre aux gens que la mobilité électrique est quelque chose de possible ! Nous sommes aujourd'hui dans le cadre d'un appel du gouvernement, ce qu'on appelle le plan de relance, ce qui représente plus de 5 fois le réseau dont on dispose aujourd'hui et qu'il faudrait installer dans les prochaines années, c'est à dire 1, 2 ou 3 ans.

C'est la commande que nous avons. L'idée que l'on puisse nous aussi doubler le nombre de bornes en Maine et Loire. C'est bien sûr le syndicat qui peut piloter ce plan de relance pour que l'on puisse voir avec les communes concernées pour l'installation et la pose d'une borne au bon endroit. On a un marché unique qui va se déployer en 2021.

Aujourd'hui dans nos 5 départements, on a des bornes qui sont différentes, qui ne sont pas forcément identiques à celles qui sont en Maine et Loire et l'idée c'est que demain, en 2021, on puisse faire un marché de fabrication et de pose de ces bornes en Pays de la Loire. Le mieux ce serait d'avoir des entreprises locales qui puissent fabriquer ces bornes. Aujourd'hui, nous avons des fournisseurs en Maine et Loire mais l'idée c'est vraiment que ce déploiement puisse intéresser nos entreprises des Pays de la Loire.

Aujourd'hui, sur des projets comme ça, l'international est à notre porte. Et en même temps, c'est à nous de construire le marché pour que des entreprises locales, françaises, répondent à notre marché. On a aujourd'hui tous les ingrédients de la fabrication que ce soit la partie tôlerie, la partie peinture, la partie électronique, la partie électrique. On a tous les ingrédients, c'est à dire les fabricants français qui existent, même sur le département de Maine et Loire, et ce serait dommage de lancer un marché et que nos entreprises locales n'en bénéficient pas. C'est à nous de monter le marché mais en même temps d'aller voir les entreprises pour leur dire ce qu'on est en train de préparer. Certaines entreprises sont déjà venues nous voir pour justement répondre à nos questions de demain. Donc ce n'est pas forcément une seule entreprise, mais plutôt un groupement d'entreprises. C'est elles qui vont faire ensemble ce groupement pour arriver à répondre à notre marché.

Je vous disais tout à l'heure que j'étais maire de Daumeray. Nous avons dans ma commune l'entreprise SIAM, la Société Industrielle Angevine de Montage, qui est tout à fait qualifiée pour répondre à ce marché ou au moins à une partie de marché. Ils travailleront probablement avec d'autres entreprises pour couvrir tous les aspects parce que là on parle de la pose, mais on parle aussi de la maintenance, de la tarification, donc le côté finances, l'interface bancaire etc. Mais voilà, on a de bons exemples dans nos communes, ce n'est pas la peine d'aller chercher dans d'autres coins de l'Europe ce que nous avons en France et particulièrement en Maine et Loire.

A chaque fois que l'on crée une innovation technologique, ça crée de l'emploi. Créer de l'emploi aujourd'hui en 2020 c'est une question cruciale. On sort d'une période plus que difficile pour nos entreprises donc si on peut les accompagner en proposant un marché novateur c'est une bonne chose. Pour les entreprises qui vont pouvoir s'en saisir ce sera un nouveau travail pour elle ou un accroissement de la charge de travail. ça ne peut être qu'un enrichissement, tout d'abord pour l'entreprise et par extension aux bénéfices de toute la population et aux bénéfices de ses salariés mais aussi des communes dans lesquelles ces salariés vivent. "